
Photo de la seconde guerre mondiale (1939-1945), à Omaha Beach.
R.Capa
Photographies de guerre: influence sur la société.
La photographie de guerre est tout d'abord un témoignage, un documentaire, servant à montrer à toute la population les atrocités dont on veut les protéger. Le photojournaliste* lève le voile de mensonge que les autorités politiques et religieuses placent sur les gens, en leur faisant découvrir le quotidien des soldats, leurs batailles, leur mort. Parmi ces journalistes audacieux, on retrouve nos deux photographes.
**********
En effet, bien que Doisneau soit moins accès sur ce style de photographies, son époque ne lui permettait pas de passer à côté. Il prit donc quelques clichés, dévoilant son habituel génie à travailler de façon à ce que le spectateur se sente touché, qu'il ait envie d'en voir plus. Prenons pour exemple, la photo sur la Place Saint-Michel à Paris, en août 1944. Il s'agit d'un soldat décontracté voir nonchalant, tournant le dos à l'objectif. Cet homme est en parfait contraste avec la capitale française embrasée en arrière plan. En effet, alors qu'il devrait pourtant fuir ces flammes dévastatrice, il reste debout en simple observateur et nous donne l'impression qu'il va bientôt se retourner et partir sans un regard en arrière. On peut supposer qu'il grave une dernière fois les traits de Paris dans sa brume meurtrière avant de s'en aller à nouveau vers les horreurs de la guerre.

"Quand on est prisonnier de l'image, cela vous donne toutes les audaces." assure Doisneau.
**********
Capa est le photojournaliste par excellence au XXème siècle. Effectivement, comme le démontre sa biographie précédemment, Robert Capa à couvert pas moins de six fronts différents dont le dernier lui sera malheureusement fatal. Ce photographe courageux et talentueux à su se faire une renommée grâce à ses clichés qui ont tous une présence saisissante et font passer une intense émotion. Capa a le don de saisir au vol chaque moments, chaque émotions qui pourraient faire d'une photographie plus qu'une image sur un morceau de papier glacé. Comme le prouve la photographie suivante d'une femme française; celle-ci prise dans un village situé près de Cherbourg pendant l'année 1945, lors de la libération. Cette femme, qui après avoir eu une relation avec un homme allemand, a donné naissance à un bébé et a du se tondre le crâne, signe de sa trahison non-voulu envers son pays d'origine. Pour avoir eu cette relation, les français l'ont raillé et expulsé du village dans lequel elle s'était réfugiée avec son enfant.

"La guerre c'est comme une actrice qui vieillit: de plus en plus dangereuse et de moins en moins photogénique." affirme le photographe.
**********
Dès le moment où la guerre a pu être photographiée, les gens du peuple ont pu comprendre que la propagande dans lequel on les berce n'est que mensonges. L'État cherchait à minimaliser les combats dans lequel les familles envoyés fils, pères, oncles... Les deux photographes ont su ouvrir les yeux à ces gens à qui on cachait la vérité, ils ont pu indirectement, répondre à des questions sans réponses de la population.
**********
Doisneau et Capa ont tous deux une renommée mondiale et bien que leur style soit différent, ils ont su faire de leur art photographique, un même élément pour dénoncer les affres des guerre qui ont fait rage. Pour cela, ils ont du mettre en péril leur vie, afin de nous rapporter des clichés qui sont aujourd'hui d'une valeur inestimable. Cette importance est valable, aussi bien, dans l'histoire du monde que dans la pensé des gens qui ont vécu ces batailles sanglantes, et ceux dont on leur enseigne ces événements sinistres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire